Après quelques minutes de marche dans les couloirs de l'Académie durant lesquelles Ol réflechissait sur l'entretien avec le Major Hammer, le droïd finit par passer une porte donnant sur une pièce éclairée d'une lumière violet pâle.
Entre la cuve bacta et un bureau recouvert d'instruments médicaux se trouve un fauteuil d'examen.
"Veuillez vous asseoir ici, monsieur."
Ol se dirige d'un pas résolu vers le fauteuil. Ses pas résonnent dans la pièce où il semble n'y avoir que lui de vivant. Il s'asseoit en tirant sur ses vêtements pour être plus à l'aise. Le 2-B1 s'éloigne ensuite vers la table, prend un plateau en métal et y dépose divers objets, dont un cateter et diverses fioles vides.
Je vais sûrement rester dans ce siège un bout de temps, alors autant me poser directement confortablement. Toujours que ce droïd ? Où est le médecin ?
"Je vais prendre un peu de sang pour analyses. Cela nous permettra de déterminer avec certitude si vous ne prenez pas de drogues ou si vous n'avez aucune maladie qui vous réformerait."
La jeune recrue retire sa chemise et pose son coude sur le bras du fauteuil. Il attend patiemment tandis que le droïd médical assemble le cateter à un tube plastique relié à la batterie de fioles. Il ne cille pas quand l'aiguille perce sa peau.
"Il n'y a que toi pour effecteur les tests médicaux, 2-1B ? Le Major avait l'air de faire passer les entrevues à la chaine et toi tu sembles tranquille..."
Le droïd répond sans arrêter ses opérations. Il retire l'aiguille et le sang afflue soudainement dans le tuyau. trouver une veine du premier coup n'est pas un souci pour un droïd médical.
"Si une autre recrue arrive alors que vous êtes encore là, un autre droïd se chargerait de lui et lui ferait passer les tests dans un ordre éventuellement différent selon l'avancée de vos analyses. Pendant que l'ordinateur traite les données, veuillez placer ces éléctrodes sur votre torse et votre crâne, comme ça..."
Ol place les pastilles collantes de manière assez maladroite, ce qui oblige le droïd à finir de les placer. Pendant ce temps, il aurait pu configurer la machine à tapis roulant, aussi se dépêche-t-il de trotter jusqu'à elle une fois que Ol est prêt.
Le droïd appuye sur une série de boutons tout en indiquant à son patient un masque à oxygène posée sur les gardes-corps du tapis. Ol s'en empare et , après un bref coup d'oeil inquiet à 2-B1, il place le masque sur sa bouche et son nez.
S'en suit près d'une demi-heure de course alternant phases rapides et lentes, montées et descentes. Durant les dernières minutes, le tapis produit des secousses latérales imprévues qui manquent de faire tomber Ol.
Transiprant et essouflé de l'effort qu'il a fourni, Ol descent du tapis et s'étire les muscles endoloris de ses jambes.
"Vous êtes sadiques, vous savez ? Vous auriez pu me casser une jambe avec votre chevalet de torture mouvant."
J'arrive à rester calme après ce coup vicieux de la part du droïd. Je dois vraiment pas être doué dans les relations sociales si je n'arrive à me dominer que lorsque je parle à un droïd. M'entrainer sur eux pourrait faire des miracles je crois. Mais bon, autant ne pas pousser celui-ci à bout. S'il possède une puce d'émotivité ou un truc dans ce genre, il rique de se venger sur les derniers tests.
Allons bon, qu'est-ce que c'est ça maintenant ?
Ol se retrouve ensuite devant une machine constituée d'un siège disposé devant un écran d'ordinateur. Le roïd explique de sa voix artificielle et monocorde qu'il s'agit d'un test de réflexes.
"A chaque fois que vous voyez quelque chose entrer dans le champs de l'écran tactile, touchez-le le plus vite possible."
La recrue passe donc les minutes suivantes à frapper un écran de plus en plus vite. A la fin, le droïd coche quelque chose sur un databloc et annonce à Ol.
"Très bien monsieur. Vous pouvez reprendre vos afafires, les tests sont finis. Passez par cette porte je vous prie."
Ca c'est marrant, une machine qui possède l'équivalent d'une dizaine d'années d'études ne sait pas remarquer que ne possède que mes vêtements. D'accord, s'il le souhaite, je récupère mes affaires invisibles et je quitte cette salle de torture.
J'espère de tout coeur que mes compagnons soldats seront compréhensifs concernant mon envie de garder ma vie privée pour moi. Un soldat ne doit pas laisser transparaitre ses émotions, sinon il perd le contrôle, comme moi tout à l'heure.
Je dois garder le CONTROLE.