[Demandes d'équipements]

Les mains dans les poches, Ol avance jusqu'au préposé. Il pose ensuite ses mains sur le petit comptoir devant la grille et demande :

"Je m'appelle Ol Nanker, je suis une nouvelle recrue. On m'a dit que je devais venir ici pour obtenir ce qui pourrait me manquer. Et il apparait que je suis arrivé sans bagages. Pourriez-vous me fournir ce qu'il me manque pour me laver ?"

Ol est pressé, il parle donc vite et sans réellement penser à la façon dont il tourne ses phrases. Une maladresse sociale qu'il pense ne jamais voir disparaitre. Après deux secondes de réflexion, il termine :

"S'il vous plait."

Il y a du laisser-aller dans cette intendance. S'il s'agit de l'intendant en chef, il y a du ménage à faire...

L'intendancier lève les yeux et vous regarde en haussant les sourcils.

"Zavez Rempli le formulaire 36B?"

Puis il continue de faire semblant à travailler sur quelque chose de très important. Il doit y avoir un match important de holofoot à cette heure ci...

Ol réflechit une petite seconde et respire un bon coup.

"Non, je n'étais pas au courant. Auriez-vous un de ces formulaires ici, que je puisse le remplir ? J'ai vraiment besoin de ce que je demande..."

Question de pure forme je suppose. Il ne va rien me donner sans me faire aller d'un bureau à un autre pour remplir ces formulaires. Dans l'armée il peut y avoir des tire-au-vlanc pareil ? Ca pourrait passer pour de la traitrise non, de refuser de travailler quand on le demande...
Il doit bien y avoir un système de surveillance dans cette pièce.

L'homme vous regarde, prend une grande inspiration excédée et vous répond.

"Vous devez me présenter le formulaire rempli et tamponné par votre supérieur direct. vous comprenez, je ne peux pas fournir n'importe quoi à n'importe qui tout de même!"

Voyant votre air embêté, et trouvant un moyen pour se débarasser de vous, il rajoute :

"mais vu que vous êtes qu'une pas encore enseigne, vous z'avez pas de supérieur hein? Ben faudra repasser quand vous en aurez un!"

ceci dit, il replonge sur sa paperasse fictive.

La bouffé de haine qui submerge Ol doit se voir sur ses traits. Il pince les lèvres et regard attentivement le visage du préposé. Il cherche également quelque part si son nom n'est pas affiché, comme sur un badge par exemple.

Tu n'auras pas le plaisir de comprendre ce qui t'arrivera un de ces jours mon gaillard. Plus j'attendrai, plus je préparerais mon coup, plus je prendrai mon pied, crois-moi.
Une rancune pareille, je ne m'en serais pas cru capable, surtout pour ça. Mais cet étron va souffrir, c'est une question de principe.

"Bien monsieur, je renviendrai avec le formulaire alors. Au revoir."

Ol sort de l'intendance et retourne dans sa chambre, l'air renfermé et colérique. Si quelqu'un lui addresse la parole dans les couloirs, il sera malgré tout capable de donner le change et de ne pas s'énerver.

Retour à la chambre de Nanker

C'est au beau milieu de la matinée que vous traversez la cour de l'académie pour rejoindre votre caserne. Heureusement vous ne croisez personne, les enseignes et instructeurs étant en plein cours théorique ou séance d'entrainement.

Le jeune homme arriva au bureau d'intendance, n'hésitant pas une seconde pour se retrouver apres avoir consulté une carte, son sens inné d'orientation spaciale bien utilisé. Ce talent était de toute façon indispensable à un bon pilote, ce qu'il savait être. Il ne découvrit qu'un comptoir vide, et dut attendre quelques minutes avant que quelqu'un daigne s'occuper de lui, l'homme bedonnant occupé à lire les pages sportives de l'holojournal. Stephan tendit le papier que l'officier lui avait donné, et l'employé maugréa en allant chercher les morceaux de l'uniforme réclamé. Stephan signa la forme et s'empara de la tunique, avant de demander.

Et maintenant, je fais quoi?

Hein? Mais j'en sais rien moi, j'suis juste là pour donner du linge!

Bon très bien, je me débrouillerai, merci quand même!

Ouais, ouais, c'est ça.

Sans attendre, l'employé se dépêcha de retourner à son holojournal et s'allumer une nouvelle cigarette, Stephan ne pouvant s'empêcher de grimacer.

Gros tas de graisse Gamoréen, t'es surement un impérial qui à retourné sa veste toi! Espère que je te trouve pas dans un coin sombre dans les rues de Theed, je te ferais ta fête!

Finalement sorti du bureau empestant le tabac de mauvaise qualité, l'uniforme puant autant, il demanda son chemin à un gradé, qui examina son papier et lui indiqua qu'il avait quartier libre jusqu'au lendemain, ses tests terminés. Remerciant le gradé, il alla laver son uniforme tout neuf, avant de filer se restaurer et relaxer à la cantina.